Automutilation
On parle d’automutilation lorsqu’une personne se blesse de façon volontaire sans avoir l’intention de s’enlever la vie. Se brûler la peau, se faire des entailles dans la peau, se frapper afin de se faire mal et empêcher ses blessures de guérir sont des gestes généralement produits par des personnes qui s’automutilent. Une personne qui s’automutile a besoin d’aide et de soutien.
Qui en est atteint?
Tout le monde peut être touché par l’automutilation, mais plus souvent, elle débute au cours de l’adolescence. En effet, autant qu’un adolescent sur quatre s’automutilerait. L’automutilation affecte davantage les filles et les personnes qui ont vécu des situations traumatisantes. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, environ 40% des personnes qui s’automutilent ont déjà eu des troubles alimentaires et environ la moitié dit avoir été victime d’abus physique ou sexuel au cours de l’enfance.
Les troubles anxieux
Selon la Fondation des Maladies Mentales, l’anxiété toucherait près d’un tiers de la population. Les troubles anxieux comprennent les phobies, soit une peur provoquée par des objets ou situations inoffensifs; les obsessions, par exemple le fait que les cadres doivent tous être alignés sur un mur; la panique, soit une peur extrême qui peut donner l’impression que la mort est proche, et l’anxiété généralisée, c’est-à-dire une inquiétude permanente qui empêche de fonctionner normalement. La dépression peut avoir comme symptôme l’anxiété, mais il reste que l’anxiété et la dépression sont deux maladies distinctes et qu’une même personne peut souffrir des deux à la fois.
L’intimidation
On parle d’intimidation lorsqu’une personne blesse, effraie, exclut ou insulte quelqu’un de façon répétée. L’intimidation peut être physique (frapper quelqu’un), psychologique (faire des commentaires blessants), sociale (exclure une personne d’un groupe) ou discriminatoire (intimider une personne à cause de sa religion, son orientation sexuelle, son origine, etc.). Elle peut affecter l’estime de soi de la victime, nuire à ses relations, à sa capacité de faire confiance, à son sentiment de sécurité ou même à ses performances scolaires. Ainsi, une personne intimidée est susceptible de développer une dépression.
Les troubles et problèmes d’apprentissage
Les jeunes touchés par la dépression sont susceptibles de développer un problème d’apprentissage. Il est également possible que les jeunes affectés par un problème ou un trouble d’apprentissage développent des symptômes dépressifs. En effet, ils ont souvent de la difficulté à rester concentrés tout au long d’une tâche et ils se fatiguent plus rapidement. Ils peuvent avoir de la difficulté à mémoriser plusieurs informations et à s’organiser adéquatement. Les longs examens et les nombreux cours représentent donc un défi pour eux. Les nombreux devoirs peuvent être plus longs à compléter. Comme ces jeunes ont parfois plus de difficulté au niveau des relations sociales, les projets d’équipe peuvent s’avérer plus difficiles.
TDAH/TDA
Le trouble du déficit de l’attention fait en sorte que la personne atteinte a beaucoup de difficulté à rester attentive et, dans les cas de TDAH (avec hyperactivité), cela inclut de la difficulté à contrôler son comportement. Les personnes touchées agissent aussi de façon plus impulsive. Comme les enfants affectés de ce trouble ont de la difficulté à rester attentif, il est difficile de préserver de bons résultats scolaires. Lorsque plusieurs échecs sont accumulés, l’estime de l’enfant peut diminuer. De plus, la moitié des enfants ayant un déficit d’attention souffre d’un autre problème comme l’anxiété, l’opposition ou la dépression. Ces problèmes peuvent aussi entraîner de la difficulté au niveau des relations sociales.
L’abus de substances
On parle d’abus de substances quand une personne consomme des drogues, de l’alcool ou des produits chimiques. Plus couramment, ce sont le tabac, la marijuana/cannabis, l’alcool, les médicaments en vente libre, les stimulants, etc. qui sont consommés. L’abus de substances a de graves conséquences physiques, psychologiques et émotionnelles.
Il est possible de remarquer si un adolescent commence à consommer lorsqu’il manque d’argent, d’énergie, que ses notes baissent, qu’il manque des cours, que sa façon de communiquer avec sa famille change, qu’il néglige son apparence, qu’il est ralenti, peu concentré, etc.
Beaucoup de jeunes consomment à cause de la pression émise par leurs pairs ou parce qu’ils aiment le risque. Cependant, d’autres utilisent ces substances pour calmer leurs symptômes d’anxiété et de dépression et c’est à ce moment qu’ils en abusent.